Le lundi 23 novembre, dans l’après-midi, nous avons reçu la nouvelle de la mort du Père Luigi Moser à N’Djamena, au Tchad. Ce grand missionnaire combonien, qui a vécu 40 ans en RD Congo et 9 ans au Tchad, est mort avec l’Afrique dans le cœur. Beaucoup se souviendront de lui comme un grand musicien, qui a développé son talent musical et qui l’a fructifié en formant et encourageant beaucoup de jeunes, spécialement de Kinshasa, à développer leur talent musical afin de le mettre au service des autres.
Le Père Luigi Moser est né à Trento, en Italie, le 7 juillet 1942. Durant sa formation dans différents séminaires en Italie, il a étudié la Musique. Maître des chants, il était aussi pianiste, organiste et accordéoniste.
Après 3 ans de recherches chez les Azande, au Nord-Est de la RD Congo, il a présenté en 1976, à l’Université de la Sorbone, à Paris, dans la Faculté des Hautes Etudes des Sciences Sociales et au département d’Ethnomusicologie, une thèse sur la musique africaine en général et le langage tambouriné focalisé sur les Azandes.
De retour en RD Congo, il a travaillé 7 ans chez les Mangbetu, à Rungu. En 1983, il a été nommé curé de la paroisse Saint Mbaga, dans la commune de Kimbanseke, à Kinshasa. Malgré ses occupations pastorales et de développement, il a formé un bon noyau des dirigeants des chorales de l’Archidiocèse. En 1993, il est parti à Rome, où il a fréquenté le Centre International Saint Paul pour la Communication Sociale. De 1994 à 2001, il a dirigé la FATMA, le Centre Audiovisuel des Missionnaires Comboniens à Vérone. C’est après ce service qu’il est rentré à Kinshasa pour s’occuper des medias et de la musique. Il a dirigé le studio de production audiovisuelle des Missionnaires Comboniens à Lemba, à Kinshasa.
l’Adige.it : A droite, le P. Luigi Moser, pendant une émission à Kinshasa, en RD Congo
En 2001, il a fondé, toujours à Lemba, l’école Musicale Sainte Cécile au service de l’Archidiocèse de Kinshasa. Il y a formé, près de 150 dirigeants des chorales qui, à leur tour, ont donné une formation musicale de base à 23 groupes des paroisses. Il était aussi président de la Commission De Communication Sociale de l’Archidiocèse de Kinshasa et directeur de la radio diocésaine Elikya.
Grâce à son savoir-faire, il a innové les studios de cette radio et placé son émetteur au pylône du centre de diffusion à Binza UPN. Le père Moser voulait que la radio diocésaine Elikya soit une radio de proximité. Pour cela, il a créé un réseau de collaborateurs paroissiaux qui fournissaient des informations chaque jour dans leur milieu de vie. Il a participé activement à la création de la télévision Catholique Elikya.
En 2012, il a été envoyé en mission à N’Djamena, au Tchad. Dans ce pays de l’Afrique Centrale, il a continué le travail d’évangélisation à travers les medias, spécialement la Radio Arc-en-Ciel, où il était directeur jusqu’en 2016.
Selon le P. Fidèle Katsan, supérieur délégué des missionnaires comboniens au Tchad, après la retraite que les comboniens avaient clôturée le samedi 20 novembre, le Père Moser sentait des malaises au cou et avait perdu la motricité des membres inférieurs et supérieurs. Conduit à l’hôpital de la Renaissance de N’Djamena, les médecins lui ont diagnostiqué la compression des vertèbres et ont décidé de lui faire une intervention chirurgicale dans l’espoir qu’il récupère la motricité après des séances de physiothérapie. Il a rendu l’âme le lundi 22 novembre 2021, âgé de 79 ans. Ce jeudi 25 novembre, il a été inhumé à Bakara, à N’Djamena. Après 50 ans de mission il répétait: «Je me sens toujours utile et je crois que les Africains ont aussi le droit de participer à notre richesse spirituellet matérielle».
Le Père Luigi Moser est né à Trento, en Italie, le 7 juillet 1942. Durant sa formation dans différents séminaires en Italie, il a étudié la Musique. Maître des chants, il était aussi pianiste, organiste et accordéoniste.
Après 3 ans de recherches chez les Azande, au Nord-Est de la RD Congo, il a présenté en 1976, à l’Université de la Sorbone, à Paris, dans la Faculté des Hautes Etudes des Sciences Sociales et au département d’Ethnomusicologie, une thèse sur la musique africaine en général et le langage tambouriné focalisé sur les Azandes.
De retour en RD Congo, il a travaillé 7 ans chez les Mangbetu, à Rungu. En 1983, il a été nommé curé de la paroisse Saint Mbaga, dans la commune de Kimbanseke, à Kinshasa. Malgré ses occupations pastorales et de développement, il a formé un bon noyau des dirigeants des chorales de l’Archidiocèse. En 1993, il est parti à Rome, où il a fréquenté le Centre International Saint Paul pour la Communication Sociale. De 1994 à 2001, il a dirigé la FATMA, le Centre Audiovisuel des Missionnaires Comboniens à Vérone. C’est après ce service qu’il est rentré à Kinshasa pour s’occuper des medias et de la musique. Il a dirigé le studio de production audiovisuelle des Missionnaires Comboniens à Lemba, à Kinshasa.
l’Adige.it : A droite, le P. Luigi Moser, pendant une émission à Kinshasa, en RD Congo
En 2001, il a fondé, toujours à Lemba, l’école Musicale Sainte Cécile au service de l’Archidiocèse de Kinshasa. Il y a formé, près de 150 dirigeants des chorales qui, à leur tour, ont donné une formation musicale de base à 23 groupes des paroisses. Il était aussi président de la Commission De Communication Sociale de l’Archidiocèse de Kinshasa et directeur de la radio diocésaine Elikya.
Grâce à son savoir-faire, il a innové les studios de cette radio et placé son émetteur au pylône du centre de diffusion à Binza UPN. Le père Moser voulait que la radio diocésaine Elikya soit une radio de proximité. Pour cela, il a créé un réseau de collaborateurs paroissiaux qui fournissaient des informations chaque jour dans leur milieu de vie. Il a participé activement à la création de la télévision Catholique Elikya.
En 2012, il a été envoyé en mission à N’Djamena, au Tchad. Dans ce pays de l’Afrique Centrale, il a continué le travail d’évangélisation à travers les medias, spécialement la Radio Arc-en-Ciel, où il était directeur jusqu’en 2016.
Selon le P. Fidèle Katsan, supérieur délégué des missionnaires comboniens au Tchad, après la retraite que les comboniens avaient clôturée le samedi 20 novembre, le Père Moser sentait des malaises au cou et avait perdu la motricité des membres inférieurs et supérieurs. Conduit à l’hôpital de la Renaissance de N’Djamena, les médecins lui ont diagnostiqué la compression des vertèbres et ont décidé de lui faire une intervention chirurgicale dans l’espoir qu’il récupère la motricité après des séances de physiothérapie. Il a rendu l’âme le lundi 22 novembre 2021, âgé de 79 ans. Ce jeudi 25 novembre, il a été inhumé à Bakara, à N’Djamena. Après 50 ans de mission il répétait: «Je me sens toujours utile et je crois que les Africains ont aussi le droit de participer à notre richesse spirituellet matérielle».
Partagez cet article