Comboniens au Congo : Une Histoire de donation et d’espérance
«Nous remarquons - affirmait le Conseil Provincial en 2006 - qu’un des points faibles de notre vie est la perte de la Tradition vivante de l’Institut, représentée par notre histoire qui est histoire sainte; et surtout par les personnes significatives qui ont incarné notre charisme. Le C.P. pense qu’il est important de conserver notre mémoire et invite les communautés à choisir un confrère qui puisse tenir le ‘journal’ de la communauté.
Des propos repris deux ans plus tard par le Conseil Provincial: «Il est temps de préparer la rédaction de l’histoire de notre province».
Et aussi par la Direction Générale de notre Institut, qui dans sa Lettre après l’Intercapitulaire de 2012, affirmait : «Chaque Province est invitée à promouvoir la réflexion sur la Règle de Vie; à assurer la récupération de la mémoire, à publier l’histoire de chaque circonscription, à faire mémoire des confrères dont nous gardons un souvenir significatif, des traces édifiantes, des exemples de vie missionnaire qu’on ne doit pas laisser tomber dans l’oubli.»
Notre Province se prépare à célébrer ses 50 ans d’existence.
Un temps suffisamment long pour examiner les choses faites, celles qui sont restées dans la programmation écrite et jamais mises en œuvre, les changements que notre Pays a connus, les efforts pour répondre aux défis, les nombreuses vocations africaines...
Nous ne devons pas oublier notre passé, le passé de notre famille religieuse et des annonciateurs de l’Évangile qui nous ont précédés. Seulement le fidèle souvenir du passé peut assurer la bonne orientation de l’avenir.
L’histoire de toute mission doit se traduire en un chant de louange au Seigneur, qui appelle ceux qu’Il veut pour annoncer parmi les peuples ses merveilles. C’est à Lui que revient la gloire, Lui qui sait se servir des gens ordinaires pour réaliser son projet d’amour et de salut universel. Il choisit les hommes et les femmes qu’Il veut, au-delà de tout mérite personnel, et les envoie annoncer son amour, avec la force qui vient seulement de Lui. C’est son Esprit qui anime les apôtres tout au long de l’histoire de l’Église.
Nous ne pouvons pas oublier que nous avons promis de continuer le travail de l’annonce que nos prédécesseurs avaient réalisé. Nos confrères, arrivés en R.D. Congo il y a 50 ans, héritaient surtout des missionnaires Dominicains, des communautés chrétiennes en croissance. Ils se sont engagés dans l’apprentissage de la langue, le soin des baptisés par la parole et les sacrements, la formation des catéchumènes, la création de nouvelles communautés, la réponse aux défis que l’évolution politique et sociale ne cessait de créer. Ainsi que beaucoup d’autres missionnaires, nos confrères, ont été confrontés à de fortes tensions, surtout lors des rébellions et dans des contextes peux favorables à l’annonce de l’évangile.
Malgré les difficultés, l’évangélisation a progressé, grâce aussi au travail des missionnaires autochtones, des collaborateurs laïques, des catéchistes. Notre Province est vivante et jeune, grâce surtout aux Congolais qui se laissent séduire par l’idéal missionnaire de St. Comboni. Notre Fondateur écrivait, en 1868: «Le catholique, habitué à juger les choses par les lumières qui lui viennent d’en haut, considère l’Afrique, non point à travers les prismes des intérêts humains... Il découvre, dans ces contrées un nombre infini de frères appartenant à sa même famille».
Le grand Pays, appelé R. D. Congo, dans lequel les missionnaires Comboniens ne sont entrés qu’aux débuts des années 1960, avait fait partie des rêves apostoliques de leur fondateur!
Nous désirons dire toute notre reconnaissance aux confrères qui ont contribué à la réalisation de ces pages et aussi exprimer le sentiment de gratitude de l’Institut Combonien aux familles des missionnaires, aux collaborateurs et amis qui avec leur soutien spirituel et matériel ont rendu et rendent possible le travail d’évangélisation.
Un travail toujours urgent, celui de la mission. Qu’on ouvre aux chrétiens - écrivait le Card. Malula - «les horizons de la mission dans les autres diocèses du Zaïre, en Afrique et dans le monde: mission à assumer par la prière et l’intérêt actif pour l’Église universelle, par l’aide matérielle, et pour certains qui ont cette vocation, par un engagement personnel et effectif».
P. Eliseo Tacchella - P. Joseph Mumbere
«Nous remarquons - affirmait le Conseil Provincial en 2006 - qu’un des points faibles de notre vie est la perte de la Tradition vivante de l’Institut, représentée par notre histoire qui est histoire sainte; et surtout par les personnes significatives qui ont incarné notre charisme. Le C.P. pense qu’il est important de conserver notre mémoire et invite les communautés à choisir un confrère qui puisse tenir le ‘journal’ de la communauté.
Des propos repris deux ans plus tard par le Conseil Provincial: «Il est temps de préparer la rédaction de l’histoire de notre province».
Et aussi par la Direction Générale de notre Institut, qui dans sa Lettre après l’Intercapitulaire de 2012, affirmait : «Chaque Province est invitée à promouvoir la réflexion sur la Règle de Vie; à assurer la récupération de la mémoire, à publier l’histoire de chaque circonscription, à faire mémoire des confrères dont nous gardons un souvenir significatif, des traces édifiantes, des exemples de vie missionnaire qu’on ne doit pas laisser tomber dans l’oubli.»
Notre Province se prépare à célébrer ses 50 ans d’existence.
Un temps suffisamment long pour examiner les choses faites, celles qui sont restées dans la programmation écrite et jamais mises en œuvre, les changements que notre Pays a connus, les efforts pour répondre aux défis, les nombreuses vocations africaines...
Nous ne devons pas oublier notre passé, le passé de notre famille religieuse et des annonciateurs de l’Évangile qui nous ont précédés. Seulement le fidèle souvenir du passé peut assurer la bonne orientation de l’avenir.
L’histoire de toute mission doit se traduire en un chant de louange au Seigneur, qui appelle ceux qu’Il veut pour annoncer parmi les peuples ses merveilles. C’est à Lui que revient la gloire, Lui qui sait se servir des gens ordinaires pour réaliser son projet d’amour et de salut universel. Il choisit les hommes et les femmes qu’Il veut, au-delà de tout mérite personnel, et les envoie annoncer son amour, avec la force qui vient seulement de Lui. C’est son Esprit qui anime les apôtres tout au long de l’histoire de l’Église.
Nous ne pouvons pas oublier que nous avons promis de continuer le travail de l’annonce que nos prédécesseurs avaient réalisé. Nos confrères, arrivés en R.D. Congo il y a 50 ans, héritaient surtout des missionnaires Dominicains, des communautés chrétiennes en croissance. Ils se sont engagés dans l’apprentissage de la langue, le soin des baptisés par la parole et les sacrements, la formation des catéchumènes, la création de nouvelles communautés, la réponse aux défis que l’évolution politique et sociale ne cessait de créer. Ainsi que beaucoup d’autres missionnaires, nos confrères, ont été confrontés à de fortes tensions, surtout lors des rébellions et dans des contextes peux favorables à l’annonce de l’évangile.
Malgré les difficultés, l’évangélisation a progressé, grâce aussi au travail des missionnaires autochtones, des collaborateurs laïques, des catéchistes. Notre Province est vivante et jeune, grâce surtout aux Congolais qui se laissent séduire par l’idéal missionnaire de St. Comboni. Notre Fondateur écrivait, en 1868: «Le catholique, habitué à juger les choses par les lumières qui lui viennent d’en haut, considère l’Afrique, non point à travers les prismes des intérêts humains... Il découvre, dans ces contrées un nombre infini de frères appartenant à sa même famille».
Le grand Pays, appelé R. D. Congo, dans lequel les missionnaires Comboniens ne sont entrés qu’aux débuts des années 1960, avait fait partie des rêves apostoliques de leur fondateur!
Nous désirons dire toute notre reconnaissance aux confrères qui ont contribué à la réalisation de ces pages et aussi exprimer le sentiment de gratitude de l’Institut Combonien aux familles des missionnaires, aux collaborateurs et amis qui avec leur soutien spirituel et matériel ont rendu et rendent possible le travail d’évangélisation.
Un travail toujours urgent, celui de la mission. Qu’on ouvre aux chrétiens - écrivait le Card. Malula - «les horizons de la mission dans les autres diocèses du Zaïre, en Afrique et dans le monde: mission à assumer par la prière et l’intérêt actif pour l’Église universelle, par l’aide matérielle, et pour certains qui ont cette vocation, par un engagement personnel et effectif».
P. Eliseo Tacchella - P. Joseph Mumbere