«Après la mort du dernier curé résident à Yanonge, le P. Balleur (Prêtre du S. Cœur), le 13.04.1971, il faut attendre presque 30 ans pour voir une communauté de prêtres résidants à Yanonge. «Depuis quelque temps, l’archevêque Mgr Monsengwo l’actuel Cardinal du Congo, demande aux Comboniens d’assumer le service pastoral de la paroisse Yanonge, qui se trouve à 60 km de Kisangani au bord du fleuve Congo. La distance n’est pas importante, mais la route est impraticable: il est beaucoup plus facile d’arriver à la paroisse par voie fluviale. Il s’agit d’une vieille mission avec beaucoup de bâtiments autour de l’église. Mais tout cela est dans l’abandon presque total depuis la rébellion des Simba. Finalement, en 1991, la demande de l’évêque semble avoir une réponse positive. P. Renato Modonesi commence l’étude du swahili, la langue parlée à Yanonge. Difficultés de personnel survenues à l’improviste, obligent à laisser tomber le projet et le P. Renato est affecté à la communauté d’Ango.
Mgr Monsengwo insiste en disant: «Tout institut religieux qui a une communauté à Kisangani, et à plus forte raison s’il a aussi des communautés de formation, doit assumer au moins une paroisse loin de la ville.» Devant notre hésitation en 1995, Mgr L. Monsengwo insiste en disant qu’il patientera, qu’il ne perd pas l’espérance; il répète qu’il a même trop de prêtres en ville et plusieurs paroisses sans prêtre en brousse.
«Au début, c’étaient les Pères de St. Camille (P. Benito et P. Fidelino) avec le P. Henzel qui venaient et rentraient à Kisangani. «En Octobre 2001 est arrivé la première communauté résidente sur place: le P. Paul Mandala et Fr. Niño del Portillo».
En 2002 la paroisse de Yanonge a célébré le 1er centenaire de son existence. «Célébrer ce centenaire veut dire aussi faire mémoire de toutes les personnes qui, animées par leur foi en Jésus et par la charité qui vient de lui, ont donné leur vie, leur temps, leurs énergies pour annoncer et rendre visible le règne de Dieu. Je pense aux Pères et au Frères, aux Religieuses, aux catéchistes, à tant de papas et de mamans qui parfois sont aussi restés inconnus».
«Aujourd’hui elle est une paroisse avec 16 chapelles, la plus éloignée étant à 40 km du centre. Après la rébellion et la morte violente de quelques pères et sœurs, la paroisse fut presque abandonnée. On peut dire que tout est à refaire, des bâtiments à l’évangélisation». « Les Comboniens, en prenant une paroisse abandonnée, veulent se mettre à la suite de leur fondateur qui, malgré les échecs, a toujours tenu à repartir. D’ailleurs, ‘Repartir de la Mission, avec l’audace de Daniel Comboni’ n’est-il pas le cri de ‘guerre’ de notre Chapitre Général?»
D’autres missionnaires y passeront (P. Benedict Kaliya, P. Pacheco Cruz G. Waldemar, P. Renato Modonesi et Fr. Sánchez Barajas Rodolfo. A partir de 2007 la communauté a été successivement renouvelée (P. Fidelino Jardim, 2007; fr. Baudouin Avo T., juillet 2007; p. Benito Amonini, novembre 2008 ; Théodore Bungama, curé, 2012 et Javier Sagasti en 2013)».
La paroisse est composée des :
1. P. Roberto Ardini, sup.
2. P. Abilio Simaes, écon
3. P. Vittorio Farronato
Mgr Monsengwo insiste en disant: «Tout institut religieux qui a une communauté à Kisangani, et à plus forte raison s’il a aussi des communautés de formation, doit assumer au moins une paroisse loin de la ville.» Devant notre hésitation en 1995, Mgr L. Monsengwo insiste en disant qu’il patientera, qu’il ne perd pas l’espérance; il répète qu’il a même trop de prêtres en ville et plusieurs paroisses sans prêtre en brousse.
«Au début, c’étaient les Pères de St. Camille (P. Benito et P. Fidelino) avec le P. Henzel qui venaient et rentraient à Kisangani. «En Octobre 2001 est arrivé la première communauté résidente sur place: le P. Paul Mandala et Fr. Niño del Portillo».
En 2002 la paroisse de Yanonge a célébré le 1er centenaire de son existence. «Célébrer ce centenaire veut dire aussi faire mémoire de toutes les personnes qui, animées par leur foi en Jésus et par la charité qui vient de lui, ont donné leur vie, leur temps, leurs énergies pour annoncer et rendre visible le règne de Dieu. Je pense aux Pères et au Frères, aux Religieuses, aux catéchistes, à tant de papas et de mamans qui parfois sont aussi restés inconnus».
«Aujourd’hui elle est une paroisse avec 16 chapelles, la plus éloignée étant à 40 km du centre. Après la rébellion et la morte violente de quelques pères et sœurs, la paroisse fut presque abandonnée. On peut dire que tout est à refaire, des bâtiments à l’évangélisation». « Les Comboniens, en prenant une paroisse abandonnée, veulent se mettre à la suite de leur fondateur qui, malgré les échecs, a toujours tenu à repartir. D’ailleurs, ‘Repartir de la Mission, avec l’audace de Daniel Comboni’ n’est-il pas le cri de ‘guerre’ de notre Chapitre Général?»
D’autres missionnaires y passeront (P. Benedict Kaliya, P. Pacheco Cruz G. Waldemar, P. Renato Modonesi et Fr. Sánchez Barajas Rodolfo. A partir de 2007 la communauté a été successivement renouvelée (P. Fidelino Jardim, 2007; fr. Baudouin Avo T., juillet 2007; p. Benito Amonini, novembre 2008 ; Théodore Bungama, curé, 2012 et Javier Sagasti en 2013)».
La paroisse est composée des :
1. P. Roberto Ardini, sup.
2. P. Abilio Simaes, écon
3. P. Vittorio Farronato